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Titre : Brooklyn
Auteur : Colm Tóibín
Edition : Penguin Books
Année de parution : 2010
Nombres de page : 256
Genre : Contemporain

Synopsis

Enniscorthy, sud-est de l’Irlande, années 1950. Comme de nombreux jeunes de sa génération, Eilis Lacey, diplôme de comptabilité en poche, ne parvient pas à trouver du travail. Par l’entremise d’un prêtre, sa sœur Rose obtient pour elle un emploi aux États-Unis. En poussant sa jeune sœur à partir, Rose se sacrifie : elle sera seule désormais pour s’occuper de leur mère veuve et aura peu de chance de se marier. Terrorisée à l’idée de quitter le cocon familial, mais contrainte de se plier à la décision de Rose, Eilis quitte l’Irlande. À Brooklyn, elle loue une chambre dans une pension de famille irlandaise et commence son existence américaine sous la surveillance insistante de la logeuse et des autres locataires.

Mon avis

Je viens de m’acheter le dvd de l’adaptation cinématographique de ce livre, et maintenant que je l’ai lu, je n’ai qu’une hâte : revoir le film ! Venons-en au bouquin ; je l’ai dévorée en deux journées, écourtant mes nuits car je voulais à tout prix connaître la fin, qui, d’après une de mes amies, devait être différente de celle du film. Absolument pas. Ça ne m’a pas empêchée d’adorer ma lecture.

Je suis une grande amatrice de ce genre d’histoire : on suit l’avancée d’une jeune fille irlandaise, Eilis, qui part aux Etats-Unis pour y travailler, loin de sa famille. On la voit découvrir un nouveau mode de vie, une nouvelle culture, faire de nouvelles rencontres. Il s’agit d’un récit très doux, même s’il n’est pas exempt de son lot de drames, qui nous plonge dans le Brooklyn des années 1950. J’ai adoré la manière qu’avait l’auteur de décrire les sentiments de la jeune fille concernant son mal du pays, ainsi que ce qu’elle éprouve lorsqu’elle rentre chez elle à moment donné. Ayant passé plusieurs fois du temps à l’étranger pour étudier (pas aussi loin, mais tout de même), je me suis retrouvée dans ses pensées. La peur avant le départ, l’envie totale de rentrer pendant certaines périodes et ensuite, paradoxalement, la peur de rentrer. La sensation d’Eilis, une fois rentrée chez elle, que ce qu’elle a vécu à Brooklyn n’est qu’un rêve lointain, est décrite de manière très juste, c’est exactement ce que j’ai pu ressentir de mon côté.

Eilis est une jeune femme plutôt courageuse, ce n’est pas facile de tout quitter comme ça. Je n’étais pas d’accord avec toutes ses décisions, mais j’imagine que c’est aussi parce qu’il s’agissait d’une époque différente de la nôtre. Les différents protagonistes masculins arrivent assez tardivement dans le livre. Je n’ai pas pu m’empêcher de les comparer à ceux du film, et même si au fond ils sont assez semblables sur les deux supports, mon ressenti et ma manière de les percevoir ont été totalement différents. La fin m’a moins satisfaite dans le livre que dans le film, justement à cause de cette différence.

Cette lecture n’est pas passée loin du coup de coeur, sans que je ne sache exactement pourquoi…

6 réflexions sur “Brooklyn

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