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Titre : Balzac et la Petite Tailleuse chinoise
Auteur : Dai Sijie
Edition : folio
Année de parution : 2000
Nombres de page : 228
Genre : Historique, Aventure

Synopsis

Nous nous approchâmes de la valise. Elle était ficelée par une grosse corde de paille tressée, nouée en croix. Nous la débarrassâmes de ses liens, et l’ouvrîmes silencieusement. A l’intérieur, des piles de livres s’illuminèrent sous notre torche électrique; les grands écrivains occidentaux nous accueillirent à bras ouverts: à leur tête, se tenait notre vieil ami Balzac, avec cinq ou six romans, suivi de Victor Hugo, Stendhal, Dumas, Flaubert, Baudelaire, Romain Rolland, Rousseau, Tolstoï, Gogol, Dostoïevski, et quelques Anglais: Dickens, Kipling, Emily Brontë… Quel éblouissement! Il referma la valise et, posant une main dessus, comme un chrétien prêtant serment, il me déclara: avec ces livres, je vais transformer la Petite Tailleuse. Elle ne sera plus jamais une simple montagnarde.

Mon avis

Voilà un livre que je considérais, avant de le lire, comme une sorte de classique. Probablement parce qu’il figurait dans la liste des possibilités de lecture pour mon année de seconde. Une amie qui l’avait choisi n’a pas arrêté de me dire qu’il était vraiment génial. Une autre amie, ayant remarqué que c’était ma prochaine lecture, l’a également encensé. De quoi placer la barre un peu haute. Trop haute.

Ce n’est pas tant que je n’ai pas aimé l’histoire ; elle regorge de points positifs. La trame est originale, l’histoire de la Chine n’est pas un sujet qui m’est familier. J’ai trouvé intéressant de suivre deux jeunes hommes partis en rééducation à la campagne car leurs parents respectifs étaient plus ou moins contre la révolution. Leur découverte de la littérature occidentale, dans le secret car celle-ci était interdite, m’a fait sourire à plusieurs reprises. On voit à quel point ces classiques importent à l’auteur et une ode à la lecture ne peut jamais être pour me déplaire. De plus, j’étais contente d’en apprendre plus sur cette époque en Chine, sur le fait que ces jeunes garçons ont peu de chance de rentrer chez eux un jour, qu’ils ne sont pas libres de leurs choix. La petite tailleuse quant à elle n’est pas vraiment au centre du récit, contrairement à ce à quoi je m’attendais. Les deux garçons gravitent autour d’elle, mais elle m’a semblé rester inaccessible, comme si elle n’était au final qu’un personnage secondaire.

Malgré les qualités manifestes de l’histoire, je n’ai pas réussi à me sentir concernée par le récit. Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, dès que l’écriture est un peu différente de ce dont j’ai l’habitude (par exemple s’il a peu de dialogues, de nombreux effets de style, etc.), j’ai dû mal à apprécier ma lecture. J’arrive à voir pourquoi l’écriture est belle, je l’apprécie même, mais elle m’empêche de m’immerger complètement dans le récit. Ça a été le cas ici, le tout était à la fois trop descriptif, assez lent et à la fois pas assez précis pour me happer totalement. J’avais en quelque sorte l’impression de survoler l’histoire, plus que de la vivre. C’est dommage, car j’avais vraiment envie d’apprécier davantage ce livre.

6 réflexions sur “Balzac et la petite tailleuse chinoise

  1. Je l’avais lu pour le lycée ce roman 😉 Finalement, je n’en garde pas beaucoup de souvenirs … Mais je sais que comme toi j’avais apprécié en savoir davantage sur la Chine et l’époque dans laquelle on se trouve, c’est un sujet que je n’ai pas l’habitude de lire … Un roman sympathique mais pas forcément inoubliable …

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  2. Je connais ce titre de nom mais je ne m’y étais jamais plus penchée… J’aimerais beaucoup le découvrir malgré quelques points qui t’ont déplue…^^

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